Les critères démographiques, personnels et inter-personnels de l’infidélité

Si l’on en croit une enquête réalisée en 2011 par l’Institut Kinsey (source) auprès de 918 adultes américains :

  • 23,2% des hommes
  • Et 19,2% de femmes en auraient déjà trompé leur partenaire !

Au-delà de ces chiffres, l’enquête en question propose toute une série d’informations plus détaillées.

Richard Johnson qui est à l’origine de ces travaux a publié une présentation de ces résultats sous forme d’infographie.

La voici …

infographie

A noter …

Les chercheurs sont unanimes sur un point : l’infidélité féminine est clairement en hausse.

Du côté des critères démographiques :

  • L’infidélité concerne plus d’un quart des couples mariés.
  • Les risques de tromper son ou sa partenaire augmentent en fonction de son niveau social (plus on est riche et plus les risque de tromperie s’élèvent) ;
  • Les personnes qui sont au chômage seraient moins infidèles que les personnes qui ont un travail (comme quoi l’infidélité au bureau n’est pas un mythe).
  • L’infidélité concerne toutes les origines ethniques (les chiffres avancés sont grosso modo similaires pour les personnes blanches, hispaniques ou d’origine africaine).
  • La religion ne semble pas avoir une influence prépondérante dans le fait de décider de passer à l’acte ou pas.
  • Les personnes insatisfaites sur le plan sexuel sont plus nombreuses à être tentées (surtout chez les hommes).
  • Le fait de ne pas être heureux en couple a aussi un rôle. Et ce bien aussi bien pour les hommes que pour les femmes.

Source : http://news.nationalpost.com/2012/11/16/graphic-the-demography-of-adultery/