L’infidélité dans 10 / 20 / 30 / 40 ans ou plus ?

Anticipation, prospective, paris sur l’avenir …

Quelle sera notre perception de l’infidélité dans plusieurs dizaines d’années ?

Explorons trois scénarii possibles.

1 – L’infidélité moins tolérée …

Recul des libertés individuelles, retour à des valeurs puritaines / moralistes …

2 – Une certaine forme de statu-quo.

L’infidélité sera dans ce cadre tolérée à titre individuel. Mais l’image de ce type de comportement resterait en partie critiquée au niveau social.

3 – L’infidélité décomplexée.

Dans ce scénario, l’infidélité ne serait pas nécessairement considérée comme un acte coupable, mais simplement comme un acte anodin / naturel / normal.

Ce troisième scénario est celui défendu par Noël Biderman, le fondateur d’Ashley Madison (fiche détaillée sur notre site) le leader international des rencontres pour infidèles.

Pour ce dernier, l’infidélité serait en effet normale / naturelle (« Nous ne sommes pas monogame »).

Les infidélités de chacun(e) ne porteraient dans ce cadre que partiellement atteinte à l’image des personnes incriminées – ie : sur le plan professionnel ou politique (cf : les affaires Clinton,  Petraeus ou Tiger Woods par exemple).

Les arguments avancés :

  • Disparition des tabous qui entourent la sexualité, plus de peur de subir une vindicte sociale, moins de sentiments de culpabilité …
  • Prise de conscience sur les ambivalences / contradictions entre les aspirations personnelles et les exigences de la vie conjugale …
  • Besoin de rompre avec la routine, d’aller voir ailleurs lorsque les choses vont mal au sein du couple, de vivre un fantasme, de se rassurer sur sa capacité à séduire, de vivre de nouvelles expériences sexuelles, d’assumer son attirance pour quelqu’un d’autre, de profiter de sa vie pendant qu’il en est temps …
  • Prise de conscience concernant l’idée selon laquelle le fait d’avoir des envies sexuelles pour d’autres partenaires ne serait pas serait normale – et non pas anormale / contradictoire avec l’idée de rester en couple avec un(e) partenaire principal(e).
  • Adéquation avec le fait d’être honnête envers ses sentiments / ses désirs.
  • Besoin d’accepter d’avoir une attitude plus ouverte (moins complexée) face à ces questions.

Et vous qu’en pensez-vous ?

Quel sera à votre avis notre rapport à l’infidélité dans 10 / 20 / 30 / 40 ans ou plus ?